E-auction 112-59642 - bpv_308678 - PHILIPPUS Tétradrachme syro-phénicien
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NO BUYER'S FEE.
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Estimate : | 160 € |
Price : | 41 € |
Maximum bid : | 85 € |
End of the sale : | 08 June 2015 16:09:30 |
bidders : | 6 bidders |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 244
Mint name / Town : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal : billon
Diameter : 28,00 mm
Orientation dies : 6 h.
Weight : 12,48 g.
Rarity : R2
Coments on the condition:
Minime usure, des restes de brillant de frappe mais un plat de frappe sur l’épaule, dissimulant les ptéryges. La cuirasse à écailles est néanmoins bien visible et l’attribution certaine
Catalogue references :
Predigree :
Cet exemplaire est le 0314_015 de la base TSP
Obverse
Obverse description : Buste radié et cuirassé de Philippe Ier à gauche, ptéryges visibles, cuirasse à écailles et épaulette décorée d’une sinusoïde, vu de trois quarts en arrière.
Obverse legend : AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos).
Obverse translation : (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Reverse
Reverse legend : S|C À L’EXERGUE.
Reverse description : Aigle debout à droite, les ailes déployées, tête et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec, posé sur une palme tige à droite.
Reverse legend : DHMARC - EX OUSIAS, (Dhmarcikhs Ex Ousias).
Reverse translation : (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat).
Commentary
Ce type se distingue par la position de l’aigle ; compte tenu du faible nombre d’exemplaires et de la petitesse du détail, il n’a pas été possible de vérifier si toutes les cuirasses étaient décorées de la même manière, non pointée.
Après les frappes de l’atelier de Rome au MONVRB, les émissions de Philippe sont réorganisées à Antioche, le SC conservé et l’aigle est posé sur une palme. Le point essentiel est qu’elle sera présente jusqu’aux frappes du troisième consulat (il n’y a pas de frappes du deuxième consulat) puis reviendra pour toutes les émissions de Trajan Dèce avant de disparaître définitivement avec les frappes de Trébonien Galle et la fin des émissions de tétradrachmes.
La palme est un attribut monétaire récurrent à Antioche, soit dans le champ, soit sous les pattes de l’aigle du revers. A-t-elle toujours la même signification ? Impossible de le savoir. Théoriquement, la palme est le corollaire d’une onction, d’une fête, une décoration religieuse largement utilisée (voir la scène de l’arrivée du Christ à Jérusalem), et probablement, comme l’aigle, un symbole religieux œcuménique, destiné à être compris et accepté par tous les habitants de la région.
Le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel, est confirmé. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quinze exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type. Les seuls musées à disposer d’un exemplaire sont Berlin, Gaziantep et l’ANS.
Après les frappes de l’atelier de Rome au MONVRB, les émissions de Philippe sont réorganisées à Antioche, le SC conservé et l’aigle est posé sur une palme. Le point essentiel est qu’elle sera présente jusqu’aux frappes du troisième consulat (il n’y a pas de frappes du deuxième consulat) puis reviendra pour toutes les émissions de Trajan Dèce avant de disparaître définitivement avec les frappes de Trébonien Galle et la fin des émissions de tétradrachmes.
La palme est un attribut monétaire récurrent à Antioche, soit dans le champ, soit sous les pattes de l’aigle du revers. A-t-elle toujours la même signification ? Impossible de le savoir. Théoriquement, la palme est le corollaire d’une onction, d’une fête, une décoration religieuse largement utilisée (voir la scène de l’arrivée du Christ à Jérusalem), et probablement, comme l’aigle, un symbole religieux œcuménique, destiné à être compris et accepté par tous les habitants de la région.
Le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel, est confirmé. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quinze exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type. Les seuls musées à disposer d’un exemplaire sont Berlin, Gaziantep et l’ANS.