E-auction 161-98280 - bpv_154021 - PHILIPPUS Tétradrachme syro-phénicien
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NO BUYER'S FEE.
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Estimate : | 120 € |
Price : | 27 € |
Maximum bid : | 28 € |
End of the sale : | 16 May 2016 15:16:00 |
bidders : | 7 bidders |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 248
Mint name / Town : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal : billon
Diameter : 28,00 mm
Orientation dies : 12 h.
Weight : 09,80 g.
Rarity : R3
Coments on the condition:
Frappe bien centrée sur un flan régulier, faible usure mais traces de corrosion sur toute la surface, ce qui amollit les reliefs, teinte grise générale
Catalogue references :
Predigree :
Cet exemplaire est le 0365_006 de la base TSP
Obverse
Obverse description : Buste radié, drapé et cuirassé de Philippe Ier à gauche, une seule ptéryge visible, à gauche, trabea (?) à droite, avec drapé sur le cou et cuirasse à écailles sur la poitrine, vu de trois quarts en avant (A1).
Obverse legend : AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos).
Obverse translation : (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Reverse
Reverse legend : ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Reverse description : Aigle debout à droite, les ailes écartées, la gauche passant derrière la patte gauche, tête à droite et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Reverse legend : DHMARC - EX OUSIAS UPATOG.
Reverse translation : (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Commentary
Les bustes cuirassés de Philippe présentent des variantes de décorations (avec et sans aegis, avec ou sans décorations sur les épaulettes) et d’attributs (trabea, bouclier... ) et se trouvent aussi bien radiés que laurés, à droite qu’à gauche.
Celui-ci est tout à fait particulier par la présence d’un drapé limité au cou et découvrant le plastron à écailles. Il n’apparaît qu’en cette occasion.
Le poids de cet exemplaire est faible sans être exceptionnellement bas, ce n’est pas un faux d’époque.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont un seul en musée, au British Museum.
Celui-ci est tout à fait particulier par la présence d’un drapé limité au cou et découvrant le plastron à écailles. Il n’apparaît qu’en cette occasion.
Le poids de cet exemplaire est faible sans être exceptionnellement bas, ce n’est pas un faux d’époque.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, sept exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont un seul en musée, au British Museum.