bpv_173789 - MACRINUS Tétradrachme syro-phénicien
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Price : 280.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 217-218
Mint name / Town : Aradus, Phénicie
Metal : billon
Diameter : 27 mm
Orientation dies : 6 h.
Weight : 11,53 g.
Rarity : R3
Coments on the condition:
Nette usure, surtout à l’avers, léger tréflage, manque de métal d’origine au revers
Catalogue references :
Obverse
Obverse description : Tête laurée de Macrin à droite, vu de trois quarts en avant, l’un des deux rubans de la couronne laurée descendant sur l’épaule (O*).
Obverse legend : AU KAI. M.A OP SE. MAKRINOS, (Autokratoros Kaisaros Markos Opellios Seuhros Makrinos Sebastos).
Obverse translation : (L’empereur césar Marc Opel Sévère Macrin auguste).
Reverse
Reverse description : Aigle debout à gauche, les ailes déployées, la tête et la queue tournées à droite, forme de couronne dans le bec ; entre les pattes de l’aigle, un protomé de taureau tourné vers la droite.
Reverse legend : DHMARC EX UPATOSTA.
Reverse translation : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la première fois).
Commentary
Cette référence est particulièrement mêlée avec plusieurs graveurs. Il est probable qu’il sera dans le futur nécessaire de répartir ces pièces sous plusieurs références différentes.
Cet exemplaire fait partie de la série à tête de taureau. Pour Macrin, le symbole n’est pas exactement présenté comme pour Caracalla mais de nouveaux graveurs sont apparus, chacun ne gravant que quelques coins, on ne peut donc rien conclure.
Les émissions attribuées à Arados sont très nombreuses et très variées. Il n’est pas exclu que plusieurs séries aient été indûment regroupées et la multiplicité des graveurs, tant pour les avers que les revers, ainsi que les différentes monnaies de présentation le laissent penser.
Pire, contrairement à l’habitude, il n’existe pas un type central à chaque série, largement frappé et retrouvé en quantité appréciable, mais de très nombreux types variés retrouvés chacun à quelques exemplaires. Ce type de répartition rappelle plus de petits ateliers qu’un atelier important. Pire, certains types de présentation rappellent directement d’autres séries mais sans qu’il soit techniquement possible de les y rattacher. Le Prieur 1229, par exemple, avec un Caracalla déifié au-dessus de l’aigle à l’avers et un dieu solaire radié (Aglibel ?) posé sur un croissant de lune au revers, renvoie sur le Prieur 1062, qui a un revers identique mais se trouve être un tétradrachme réformé d’Uranius Antonin.
Attribuer le Prieur 1229 à Emisa ? Impossible, le graveur des légendes est typique des séries attribuées à Aradus et rien dans la gravure ne rappelle les émissions attribuées à Emisa.
Bref, en attendant une hypothétique trouvaille providentielle, ou une mise au clair par liaisons de coins et de graveurs de toutes les monnaies attribuées à Aradus, cette attribution semble le moins mauvais choix.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, huit exemplaires sont maintenant répertoriés, un en musée, à Paris, ex collection Seyrig. Notre exemplaire est le 1243_007.
Cet exemplaire fait partie de la série à tête de taureau. Pour Macrin, le symbole n’est pas exactement présenté comme pour Caracalla mais de nouveaux graveurs sont apparus, chacun ne gravant que quelques coins, on ne peut donc rien conclure.
Les émissions attribuées à Arados sont très nombreuses et très variées. Il n’est pas exclu que plusieurs séries aient été indûment regroupées et la multiplicité des graveurs, tant pour les avers que les revers, ainsi que les différentes monnaies de présentation le laissent penser.
Pire, contrairement à l’habitude, il n’existe pas un type central à chaque série, largement frappé et retrouvé en quantité appréciable, mais de très nombreux types variés retrouvés chacun à quelques exemplaires. Ce type de répartition rappelle plus de petits ateliers qu’un atelier important. Pire, certains types de présentation rappellent directement d’autres séries mais sans qu’il soit techniquement possible de les y rattacher. Le Prieur 1229, par exemple, avec un Caracalla déifié au-dessus de l’aigle à l’avers et un dieu solaire radié (Aglibel ?) posé sur un croissant de lune au revers, renvoie sur le Prieur 1062, qui a un revers identique mais se trouve être un tétradrachme réformé d’Uranius Antonin.
Attribuer le Prieur 1229 à Emisa ? Impossible, le graveur des légendes est typique des séries attribuées à Aradus et rien dans la gravure ne rappelle les émissions attribuées à Emisa.
Bref, en attendant une hypothétique trouvaille providentielle, ou une mise au clair par liaisons de coins et de graveurs de toutes les monnaies attribuées à Aradus, cette attribution semble le moins mauvais choix.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, huit exemplaires sont maintenant répertoriés, un en musée, à Paris, ex collection Seyrig. Notre exemplaire est le 1243_007.