bpv_173679 - MACRINUS Tétradrachme syro-phénicien
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Price : 290.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 217-218
Mint name / Town : Cyrrhus, Syrie, Cyrrhestica
Metal : billon
Diameter : 25 mm
Orientation dies : 6 h.
Weight : 12,79 g.
Rarity : R3
Coments on the condition:
Bien centré et complètement lisible mais a beaucoup circulé
Catalogue references :
Obverse
Obverse description : Buste de Macrin à droite, lauré, drapé et cuirassé, vu de trois-quarts en avant, les deux rubans derrière la tête (A*).
Obverse legend : AU K. M. OPEL S.E. MAKREINOS, (Autokratoros Kaisaros Markos Opellios Seuhros Makrinos).
Obverse translation : (L’empereur césar Marc Opel Sévère Macrin auguste).
Reverse
Reverse description : Aigle debout à gauche, les ailes déployées, la tête et la queue tournées à droite, tenant dans son bec une couronne feuillée indistincte ; les pattes de l’aigle sont posées sur un thyrse ou un foudre.
Reverse legend : DHMARC. EX. UPATO D., (Dhmarcikhs Ex Ousias Upatos D).
Reverse translation : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).
Commentary
Les frappes de Macrin à Cyrrhus sont peu nombreuses et se limitent, dans l’état actuel des monnaies connues à deux types principaux, lauré, drapé et cuirassé vu de face ou vu de dos, répartis sur différentes variantes de légendes ou de revers. On remarquera que chaque type est réalisé par un graveur différent.
On notera que plusieurs frappes de Macrin, comme notre exemplaire, sont des hybrides de revers de Caracalla.
Autant certaines des frappes attribuées à Cyrrhus en proviennent à coup sûr (identité de graveur avec les frappes de présentation qui portent la statue de Zeus Kataibates, la grande divinité locale), autant c’est plus douteux pour d’autres. En effet, la lecture du symbole comme un thyrse par Bellinger semble peut-être recouvrir autre chose, probablement, à notre avis, une représentation locale d’un foudre. On doit noter que la représentation du foudre dans la main du Zeus des émissions de présentation de Cyrrhus (Prieur 900 et 901) est exactement identique à celle que l’on retrouve à Séleucie et au symbole sous les pattes de l’aigle à Séleucie sous Caracalla. Cela n’a rien d’étonnant car les deux villes adoraient des Baals maitres de la foudre et n’étaient guère éloignées l’une de l’autre.
Mais si une partie des émissions attribuées à Cyrrhus en proviennent effectivement avec comme symbole un foudre stylisé, à quelles villes attribuer en réalité les frappes d’autres graveurs, aux symboles mal lisibles ? Tant dans le Prieur que dans le Bellinger, l’atelier semble avoir servi de dépotoir pour pièces à problèmes dont le symbole pouvait laisser penser à un thyrse ou à un foudre et que l’auteur était bien en peine d’attribuer à un autre atelier (sans remonter au Bellinger, les Prieur 905, 906, 912 sont d’une attribution douteuse).
Faute d’une frappe de présentation connue pour Macrin, on peine à être certain de l’attribution, aucun des deux graveurs de droit ne pouvant être identifié avec certitude à l’un de ceux travaillant sous Caracalla.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre exemplaires sont maintenant répertoriés, aucun en musée. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Turquie 1930, est le 0918_001.
On notera que plusieurs frappes de Macrin, comme notre exemplaire, sont des hybrides de revers de Caracalla.
Autant certaines des frappes attribuées à Cyrrhus en proviennent à coup sûr (identité de graveur avec les frappes de présentation qui portent la statue de Zeus Kataibates, la grande divinité locale), autant c’est plus douteux pour d’autres. En effet, la lecture du symbole comme un thyrse par Bellinger semble peut-être recouvrir autre chose, probablement, à notre avis, une représentation locale d’un foudre. On doit noter que la représentation du foudre dans la main du Zeus des émissions de présentation de Cyrrhus (Prieur 900 et 901) est exactement identique à celle que l’on retrouve à Séleucie et au symbole sous les pattes de l’aigle à Séleucie sous Caracalla. Cela n’a rien d’étonnant car les deux villes adoraient des Baals maitres de la foudre et n’étaient guère éloignées l’une de l’autre.
Mais si une partie des émissions attribuées à Cyrrhus en proviennent effectivement avec comme symbole un foudre stylisé, à quelles villes attribuer en réalité les frappes d’autres graveurs, aux symboles mal lisibles ? Tant dans le Prieur que dans le Bellinger, l’atelier semble avoir servi de dépotoir pour pièces à problèmes dont le symbole pouvait laisser penser à un thyrse ou à un foudre et que l’auteur était bien en peine d’attribuer à un autre atelier (sans remonter au Bellinger, les Prieur 905, 906, 912 sont d’une attribution douteuse).
Faute d’une frappe de présentation connue pour Macrin, on peine à être certain de l’attribution, aucun des deux graveurs de droit ne pouvant être identifié avec certitude à l’un de ceux travaillant sous Caracalla.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre exemplaires sont maintenant répertoriés, aucun en musée. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Turquie 1930, est le 0918_001.