v38_0695 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
MONNAIES 38 (2009)
Starting price : 125.00 €
Estimate : 200.00 €
Realised price : 125.00 €
Number of bids : 1
Maximum bid : 131.00 €
Starting price : 125.00 €
Estimate : 200.00 €
Realised price : 125.00 €
Number of bids : 1
Maximum bid : 131.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 215-217
Mint name / Town : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal : billon
Diameter : 24,5 mm
Orientation dies : 6 h.
Weight : 12,17 g.
Coments on the condition:
Exemplaire sur un flan irrégulier, un peu court sur les légendes. Beau portrait taillé à la serpe. Aigle bien venu à la frappe. Patine grise, légèrement tachée et granuleuse avec des petites oxydations de surface
Catalogue references :
Prieur 242 (33 ex)
Obverse
Obverse description : Tête laurée et barbue de Caracalla à droite (O*).
Obverse legend : AUT. K. M. A. - ANTWNEI[NOS] .SEB.
Obverse translation : (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Reverse
Reverse description : Aigle à gauche, ailes écartées, tête et queue à droite, rais entre les pattes, et une couronne perlée de lauriers dans son bec.
Reverse legend : DHMARC EX UPATOSTOD
Reverse translation : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).
Commentary
Rubans de type 2
Le Prieur 242 se caractérise, outre la présence de la corne d’abondance entre les pattes de l’aigle, par le style de l’aigle du revers, au style de Laodicée, très statique avec le haut des ailes traité en petits cercles juxtaposés. Les avers sont de deux graveurs, dont il faut bien avouer qu’ils sont particulièrement médiocres, tel celui de notre exemplaire. Le lien avec l’atelier de Laodicée n’est donc pas limité au style de l’aigle mais aussi à la qualité des portraits : l’atelier de Laodicée, pour le quatrième consulat de Caracalla, est le champion incontesté de la gravure à la serpe. Le graveur de notre exemplaire est spécifique à cette série et ne se retrouve pas ailleurs.
Ces frappes énigmatiques, dites émissions de guerre, sont classées par convenance à Antioche, tant par Bellinger que par Prieur, bien que tous deux considèrent que cette attribution est certainement fausse. La meilleure preuve est la disparition sur ces émissions du Delta Eta dans le champ de revers, spécifique à Antioche et que l’on y retrouve inchangé sous Macrin et Diaduménien. On pense donc à des ateliers militaires itinérants, suivant les légions et frappant à la demande. Ces émissions sont particulièrement intéressantes et mal connues, une recherche des liaisons de coins et une typologie des graveurs pourrait améliorer la connaissance des ateliers militaires à cette période. Les caractéristiques communes de ces émissions de guerre sont un style peu recherché, des symboles nouveaux et difficiles à attribuer à un atelier particulier, souvent des graveurs répertoriés pour des ateliers bien connus où, en revanche, on ne trouve aucune émission de guerre. Souvent, des frappes de graveurs différents mais de symboles identiques ont été regroupées alors qu’une analyse des liaisons de coins montrera peut-être qu’il s’agit en fait de plusieurs séries nettement séparées.
On remarquera, à propos des émissions de guerre en général, qu’aucune n’est connue à l’effigie de Macrin, le contraire étant la règle pour pratiquement toutes les séries identifiées pour des villes. C’est une preuve supplémentaire que ces séries sont exclusivement liées à la guerre parthique, qui s’interrompt dès la prise du pouvoir par Macrin, et non à une ou des municipalités qui n’auraient pas encore été identifiées.
On note que les sigma sont gravés en C. Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante-six exemplaires sont maintenant répertoriés.
Le Prieur 242 se caractérise, outre la présence de la corne d’abondance entre les pattes de l’aigle, par le style de l’aigle du revers, au style de Laodicée, très statique avec le haut des ailes traité en petits cercles juxtaposés. Les avers sont de deux graveurs, dont il faut bien avouer qu’ils sont particulièrement médiocres, tel celui de notre exemplaire. Le lien avec l’atelier de Laodicée n’est donc pas limité au style de l’aigle mais aussi à la qualité des portraits : l’atelier de Laodicée, pour le quatrième consulat de Caracalla, est le champion incontesté de la gravure à la serpe. Le graveur de notre exemplaire est spécifique à cette série et ne se retrouve pas ailleurs.
Ces frappes énigmatiques, dites émissions de guerre, sont classées par convenance à Antioche, tant par Bellinger que par Prieur, bien que tous deux considèrent que cette attribution est certainement fausse. La meilleure preuve est la disparition sur ces émissions du Delta Eta dans le champ de revers, spécifique à Antioche et que l’on y retrouve inchangé sous Macrin et Diaduménien. On pense donc à des ateliers militaires itinérants, suivant les légions et frappant à la demande. Ces émissions sont particulièrement intéressantes et mal connues, une recherche des liaisons de coins et une typologie des graveurs pourrait améliorer la connaissance des ateliers militaires à cette période. Les caractéristiques communes de ces émissions de guerre sont un style peu recherché, des symboles nouveaux et difficiles à attribuer à un atelier particulier, souvent des graveurs répertoriés pour des ateliers bien connus où, en revanche, on ne trouve aucune émission de guerre. Souvent, des frappes de graveurs différents mais de symboles identiques ont été regroupées alors qu’une analyse des liaisons de coins montrera peut-être qu’il s’agit en fait de plusieurs séries nettement séparées.
On remarquera, à propos des émissions de guerre en général, qu’aucune n’est connue à l’effigie de Macrin, le contraire étant la règle pour pratiquement toutes les séries identifiées pour des villes. C’est une preuve supplémentaire que ces séries sont exclusivement liées à la guerre parthique, qui s’interrompt dès la prise du pouvoir par Macrin, et non à une ou des municipalités qui n’auraient pas encore été identifiées.
On note que les sigma sont gravés en C. Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante-six exemplaires sont maintenant répertoriés.