bpv_192768 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
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Price : 48.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 214-215
Mint name / Town : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal : billon
Diameter : 25,00 mm
Orientation dies : 6 h.
Weight : 12,95 g.
Coments on the condition:
Usure régulière de circulation, particulièrement visible sur le ventre de l’aigle, légèrement décentré au revers, légères traces de corrosion
Catalogue references :
Predigree :
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite Julia, est le 0217_116 de la base TSP
Obverse
Obverse description : Tête laurée de Caracalla à droite, avec une barbe fournie, l’un des rubans de la couronne de laurier passant sur l’épaule.
Obverse legend : AUT K. M. A.- .ANTWNEINOS S-EB (Autokrator Kaisar Markos Aurhlios Antwneinos Sebastos).
Obverse translation : (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Reverse
Reverse description : Aigle à gauche, ailes écartées, tête et queue à droite, tenant un cuissot d’animal sacrificiel dans ses serres, souris à droite, et une couronne de lauriers dans son bec.
Reverse legend : DHMARC. EX. UPATO. D., (Dhmarcikhs Ex Ousias Upatos D).
Reverse translation : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).
Commentary
Nous entrons avec cette émission - caractérisée par l’absence du Delta Eta au revers - dans les frappes massives de la préparation à la guerre parthique, voire aux débuts de la campagne. La qualité de gravure et de frappe est toujours bonne, voire très bonne, mais l’empereur commence à voir son portrait vieillir et les rides épaisses qui marquent son front sur cet exemplaire en sont une bonne illustration.
On peut raisonnablement penser que les graveurs ont voulu exprimer la personnalité autant que l’aspect réel - l’empereur n’a que 26 ans - en exagérant ces traits. On peut aussi penser que la vie de débauche dont son père avait essayé de l’extraire, par exemple en organisant une campagne un peu superflue en Bretagne, l’a profondément marqué.
Le rictus dédaigneux que l’on voit à l’empereur sur de nombreux exemplaires et qui accentue son aspect brutal semble être en réalité la pointe de la moustache que Caracalla portait apparemment tombante.
Ces émissions sont datées du quatrième consulat mais sont radicalement différentes, de style de revers et de style de portrait, de la première émission du quatrième consulat (Prieur 216), que nous avons laissée avec celles du troisième, dans le groupe des frappes aux deux étoiles.
Là encore, comme sous Domitien, dont les émissions, bien datées, permettent de juger des changements de graveurs, on constate que d’une année (Prieur 216) à l’autre (Prieur 217) nous ne trouvons plus le même graveur et pouvons supposer une réorganisation radicale. Cette réorganisation, si elle a permis une très forte augmentation de la production, n’a pourtant pas nécessité plus d’un graveur, l’homogénéité des exemplaires répertoriés est remarquable, à une poignée d’exceptions près. Là encore, on peut penser que l’organisation de l’atelier d’Antioche ne requérait pas un graveur inamovible mais, selon des méthodes qui nous resteront toujours inconnues, concours, fermage ou adjudication, l’attribution du poste, pour des durées variables, à des artistes différents.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent soixante-deux exemplaires sont maintenant répertoriés.
On peut raisonnablement penser que les graveurs ont voulu exprimer la personnalité autant que l’aspect réel - l’empereur n’a que 26 ans - en exagérant ces traits. On peut aussi penser que la vie de débauche dont son père avait essayé de l’extraire, par exemple en organisant une campagne un peu superflue en Bretagne, l’a profondément marqué.
Le rictus dédaigneux que l’on voit à l’empereur sur de nombreux exemplaires et qui accentue son aspect brutal semble être en réalité la pointe de la moustache que Caracalla portait apparemment tombante.
Ces émissions sont datées du quatrième consulat mais sont radicalement différentes, de style de revers et de style de portrait, de la première émission du quatrième consulat (Prieur 216), que nous avons laissée avec celles du troisième, dans le groupe des frappes aux deux étoiles.
Là encore, comme sous Domitien, dont les émissions, bien datées, permettent de juger des changements de graveurs, on constate que d’une année (Prieur 216) à l’autre (Prieur 217) nous ne trouvons plus le même graveur et pouvons supposer une réorganisation radicale. Cette réorganisation, si elle a permis une très forte augmentation de la production, n’a pourtant pas nécessité plus d’un graveur, l’homogénéité des exemplaires répertoriés est remarquable, à une poignée d’exceptions près. Là encore, on peut penser que l’organisation de l’atelier d’Antioche ne requérait pas un graveur inamovible mais, selon des méthodes qui nous resteront toujours inconnues, concours, fermage ou adjudication, l’attribution du poste, pour des durées variables, à des artistes différents.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, cent soixante-deux exemplaires sont maintenant répertoriés.