Back 1/1
fjt_257590 - AUNIS AND LA ROCHELLE Les quatre sergents de la Rochelle 1822
Not available.
Item sold on our e-shop (2013)
Price : 45.00 €
Item sold on our e-shop (2013)
Price : 45.00 €
Type : Les quatre sergents de la Rochelle
Date: 1822
Metal : tin
Diameter : 32 mm
Orientation dies : 12 h.
Edge : lisse
Rarity : R1
Coments on the condition:
Tache d’oxydation au revers
Catalogue references :
Obverse
Obverse legend : POMMIER RAOULX GOUBIN BORIES.
Obverse description : Leurs quatre têtes décapitées affrontées par paires, au centre un faisceau surmonté d’un bonnet phrygien.
Reverse
Reverse legend : A LA MÉMOIRE DES QUATRE SERGENS DE LA ROCHELLE MORTS POUR LA LIBERTÉ LE 21 SEPTEMBRE 1822.
Commentary
Les Quatre Sergents de La Rochelle sont des jeunes soldats français accusés sous la Restauration d'avoir voulu renverser la monarchie et guillotinés en 1822.
Dès 1821, sous la Restauration, le 45e régiment d’infanterie en garnison à Paris inquiète les autorités militaires et civiles à cause de son mauvais esprit. En particulier, les soldats refusent de crier « Vive le Roi ». Aussi, afin de couper le régiment des mauvaises influences politiques (la caserne se situe en plein Quartier latin de Paris où les étudiants entretiennent la contestation), il est transféré à La Rochelle en janvier 1822.
Comme nombre de militaires hostiles à la Restauration monarchique imposée par l’ennemi vainqueur, quatre jeunes sergents (Bories, Pommier, Raoulx et Goubin, âgés respectivement de 26, 25, 24 et 20 ans[1]) ont fondé dans leur unité une vente de carbonari[2]. À La Rochelle comme dans la capitale, les conspirateurs entendent bien poursuivre leur action clandestine. Mais quelque peu imprudents par leurs propos, les quatre compagnons sont dénoncés.
Ils sont traduits en justice avec une vingtaine de complices, mais comme ils en ont fait solennellement serment lors de leur adhésion les principaux accusés refusent de dénoncer leurs chefs, malgré pressions et promesses de grâce. Ils paient donc pour ces derniers, au premier rang desquels figure le célèbre marquis de La Fayette (1757-1834). Faute de mieux, l’avocat général se contente d’évoquer par de transparentes allusions ces hauts responsables de la Charbonnerie qui, dans l’ombre, tirent les ficelles d’une insurrection dont ils espèrent bien profiter sans prendre de risques :
« Où sont-ils ces seigneurs qui, dans l’insolence de leur turbulente aristocratie, disent à leurs serviteurs : – Allez tenter pour nous les hasards d’une insurrection dont nous sommes les actionnaires ! Nous paraîtrons au signal de vos succès… Si vous succombez dans une agression tumultueuse, nous vous érigerons, à grand bruit, des tombeaux ! »
Accusés de complot, ils sont traduits devant la cour d'assises de la Seine, condamnés à mort et guillotinés en place de Grève. Comme ils n'avaient participé à aucune rébellion, les quatre sergents ont été considérés comme des martyrs par l'opinion publique. La jeunesse romantique exalta le sacrifice des jeunes héros et l’opposition (républicaine, bonapartiste et orléaniste) exploita cette affaire contre le gouvernement de la Restauration.
Pour la suite de cet extrait, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Quatre_sergents_de_La_Rochelle.
Dès 1821, sous la Restauration, le 45e régiment d’infanterie en garnison à Paris inquiète les autorités militaires et civiles à cause de son mauvais esprit. En particulier, les soldats refusent de crier « Vive le Roi ». Aussi, afin de couper le régiment des mauvaises influences politiques (la caserne se situe en plein Quartier latin de Paris où les étudiants entretiennent la contestation), il est transféré à La Rochelle en janvier 1822.
Comme nombre de militaires hostiles à la Restauration monarchique imposée par l’ennemi vainqueur, quatre jeunes sergents (Bories, Pommier, Raoulx et Goubin, âgés respectivement de 26, 25, 24 et 20 ans[1]) ont fondé dans leur unité une vente de carbonari[2]. À La Rochelle comme dans la capitale, les conspirateurs entendent bien poursuivre leur action clandestine. Mais quelque peu imprudents par leurs propos, les quatre compagnons sont dénoncés.
Ils sont traduits en justice avec une vingtaine de complices, mais comme ils en ont fait solennellement serment lors de leur adhésion les principaux accusés refusent de dénoncer leurs chefs, malgré pressions et promesses de grâce. Ils paient donc pour ces derniers, au premier rang desquels figure le célèbre marquis de La Fayette (1757-1834). Faute de mieux, l’avocat général se contente d’évoquer par de transparentes allusions ces hauts responsables de la Charbonnerie qui, dans l’ombre, tirent les ficelles d’une insurrection dont ils espèrent bien profiter sans prendre de risques :
« Où sont-ils ces seigneurs qui, dans l’insolence de leur turbulente aristocratie, disent à leurs serviteurs : – Allez tenter pour nous les hasards d’une insurrection dont nous sommes les actionnaires ! Nous paraîtrons au signal de vos succès… Si vous succombez dans une agression tumultueuse, nous vous érigerons, à grand bruit, des tombeaux ! »
Accusés de complot, ils sont traduits devant la cour d'assises de la Seine, condamnés à mort et guillotinés en place de Grève. Comme ils n'avaient participé à aucune rébellion, les quatre sergents ont été considérés comme des martyrs par l'opinion publique. La jeunesse romantique exalta le sacrifice des jeunes héros et l’opposition (républicaine, bonapartiste et orléaniste) exploita cette affaire contre le gouvernement de la Restauration.
Pour la suite de cet extrait, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Quatre_sergents_de_La_Rochelle.