fmd_512583 - Dix centimes Napoléon III, tête nue, satirique pour le Général Boulanger 1856 Rouen F.133/35 var.
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Type : Dix centimes Napoléon III, tête nue, satirique pour le Général Boulanger
Date: 1856
Mint name / Town : Rouen
Quantity minted : ---
Metal : bronze
Diameter : 30 mm
Orientation dies : 6 h.
Weight : 9,11 g.
Edge : lisse
Catalogue references :
Obverse
Obverse legend : NAPOLEON III EMPEREUR// (ANCRE) 1856 (MM).
Obverse description : La tête de Napoléon III à gauche regravée à l’image du Général Boulanger avec képi, barbe et col de général, au-dessous BARRE ; le tout dans un grènetis.
Reverse
Reverse legend : EMPIRE FRANÇAIS// *DIX CENTIMES*.
Reverse description : Aigle debout de face sur un foudre, les ailes ouvertes, la tête tournée à droite ; au-dessous, B.
Commentary
Satirique fruste avec barbe.
Georges Boulanger, officier général et homme politique, est né le 29 avril 1837 à Rennes et est mort le 30 septembre 1891 à Ixelles en Belgique. Il est ministre de la Guerre (parti républicain) de 1886 à 1887. Il est connu pour avoir ébranlé la Troisième République, porté par un mouvement portant le nom de boulangisme. Sa popularité est due à divers coups d'éclat et des circonstances peu banales : il réussit à faire expulser du gouvernement le duc D'Aumale, il soutient les mineurs grévistes et invite l'armée envoyée contre eux de se joindre à leur mouvement, il améliore les conditions des soldats... Après avoir réussi à rassembler autour de lui tous les mécontents, de l'extrême gauche à la droite dure et nationaliste, il est triomphalement élu dans plusieurs départements (ainsi qu'à Paris) mais, bien qu’appuyé par tous, il renonce, en 1889, à faire le coup d'État qui l’aurait porté au pouvoir et s'enfuit en Belgique. Condamné à la prison à perpétuité par contumace, il se suicide sur la tombe de sa maîtresse.
Georges Boulanger, officier général et homme politique, est né le 29 avril 1837 à Rennes et est mort le 30 septembre 1891 à Ixelles en Belgique. Il est ministre de la Guerre (parti républicain) de 1886 à 1887. Il est connu pour avoir ébranlé la Troisième République, porté par un mouvement portant le nom de boulangisme. Sa popularité est due à divers coups d'éclat et des circonstances peu banales : il réussit à faire expulser du gouvernement le duc D'Aumale, il soutient les mineurs grévistes et invite l'armée envoyée contre eux de se joindre à leur mouvement, il améliore les conditions des soldats... Après avoir réussi à rassembler autour de lui tous les mécontents, de l'extrême gauche à la droite dure et nationaliste, il est triomphalement élu dans plusieurs départements (ainsi qu'à Paris) mais, bien qu’appuyé par tous, il renonce, en 1889, à faire le coup d'État qui l’aurait porté au pouvoir et s'enfuit en Belgique. Condamné à la prison à perpétuité par contumace, il se suicide sur la tombe de sa maîtresse.