bpv_305584 - ELAGABALUS Tétradrachme syro-phénicien
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Item sold on our e-shop (2014)
Price : 65.00 €
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 218-220
Mint name / Town : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal : billon
Diameter : 26 mm
Orientation dies : 5 h.
Weight : 12,46 g.
Coments on the condition:
Flan très étroit mais bon centrage, très faible usure, patine agréable et homogène, bonne frappe
Catalogue references :
Predigree :
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Syrie 1930, est le 0261B_006
Obverse
Obverse description : Elagabal tête laurée à droite, un ruban de la couronne de lauriers passant sur l’épaule, un reste de draperie devant et derrière le buste.
Obverse legend : AUT K M A - ... - ANTwNEINOS SEB.
Obverse translation : Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
Reverse
Reverse description : Aigle aux ailes à petits points nettement debout à droite sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à gauche, tenant une couronne perlée de laurier dans son bec, une étoile à six branches entre les pattes.
Reverse legend : DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E..
Reverse translation : (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Commentary
Cette variante avec le ruban des lauriers (Prieur 261b) sur l’épaule a été créée depuis la rédaction du Prieur. On ignore si cette variante a une signification autre qu’un changement d’imago. Le visage de l’empereur est particulièrement enfantin sur cet exemplaire.
La série des “aigles aux ailes à petits points” correspond à quelques graveurs que l’on ne trouve pas avant Elagabal mais dont la caractéristique commune est de traiter les plumes des ailes en petits points.
On notera que cet exemplaire a un graveur de revers particulier avec un aigle très asymétrique et une étoile à six branches et non huit.
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, soixante dix-sept exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Jérusalem (3), British Museum, ANS et Yale (3 ex Doura).
La série des “aigles aux ailes à petits points” correspond à quelques graveurs que l’on ne trouve pas avant Elagabal mais dont la caractéristique commune est de traiter les plumes des ailes en petits points.
On notera que cet exemplaire a un graveur de revers particulier avec un aigle très asymétrique et une étoile à six branches et non huit.
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, soixante dix-sept exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Jérusalem (3), British Museum, ANS et Yale (3 ex Doura).