E-auction 97-50712 - bpv_305571 - ELAGABALUS Tétradrachme syro-phénicien
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NO BUYER'S FEE.
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Estimate : | 90 € |
Price : | 41 € |
Maximum bid : | 60 € |
End of the sale : | 23 February 2015 16:04:30 |
bidders : | 7 bidders |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 218-220
Mint name / Town : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal : billon
Diameter : 26,00 mm
Orientation dies : 6 h.
Weight : 11,61 g.
Rarity : R2
Coments on the condition:
Plat de frappe à l’arrière de la tête et centrage médiocre
Catalogue references :
Predigree :
Cet exemplaire, qui provient de la Collection Richard McAlee, est le 0255_006 de la base TSP
Obverse
Obverse description : Buste cuirassé (ptéryges bien visibles) et drapé d’Elagabal lauré à droite, les rubans de la couronne de lauriers flottant derrière la tête, vu de trois-quarts arrière.
Obverse legend : AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB.
Obverse translation : Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
Reverse
Reverse description : Aigle debout à gauche sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à droite, tenant une couronne perlée de laurier dans son bec, une étoile à huit branches entre les pattes.
Reverse legend : DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E..
Reverse translation : (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Commentary
Bien que classé par commodité à Antioche, ce type a été attribué au graveur de Carrhae en Mésopotamie, par identité de style du revers avec les frappes de cet atelier sous Caracalla et Macrin.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-huit exemplaires sont maintenant répertoriés dont trois en musées Paris, Berne et British Museum.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-huit exemplaires sont maintenant répertoriés dont trois en musées Paris, Berne et British Museum.