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E-auction 164-100524 - bpv_153692 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien

CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien AU
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NO BUYER'S FEE.
Estimate : 190 €
Price : 57 €
Maximum bid : 60 €
End of the sale : 06 June 2016 15:13:30
bidders : 6 bidders
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 215-217
Mint name / Town : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal : billon
Diameter : 26,00 mm
Orientation dies : 6 h.
Weight : 13,11 g.
Coments on the condition:
Belle frappe, superbe portrait mis en valeur par un mauvais centrage
Catalogue references :
Predigree :
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Syrie 1930, est le 0235_048 de la base TSP

Obverse


Obverse description : Tête laurée de Caracalla barbu à droite, l’un des rubans de la couronne de laurier passant sur l’épaule, graveur de l’atelier d’Émèse.
Obverse legend : AUT K M A - ANTWNEINOS S - EB.
Obverse translation : (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).

Reverse


Reverse description : Aigle à gauche, ailes écartées, tête et queue à droite, sur un croissant de lune pointes dressées sur une ligne de terre incurvée, une étoile à huit branches entre les pattes, et une couronne perlée de lauriers dans son bec.
Reverse legend : DHMARC EX UPATOSTOD.
Reverse translation : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).

Commentary


Les monnaies de la série des aigles avec étoile sur croissant partagent certains graveurs que la série à la petite massue. La différence de symbole ne peut donc s’expliquer que par une cause extérieure à l’atelier : l’atelier a peut-être voyagé et changé de symbole à cette occasion ou les fonds nécessaires à cette nouvelle fabrication ont été fournis par une source différente.
Le portrait de notre exemplaire est caractéristique du graveur dit de Shamash et qui travaille normalement pour l’atelier d’Émèse mais surtout des portraits caricaturaux de l’empereur. Il n’est qu’à regarder cet oeil méfiant profondément enfoncé dans l’orbite, sous des sourcils épais et froncés, un front étroit et plissé par le soupçon, la bouche tordue et mauvaise : quand on n’a de tels portraitistes, on n’a plus besoin d’adversaires politiques. Ce qui fait de plus la valeur d’un tel portrait est sa provenance d’un atelier que nous avons toutes raisons de croire militaire et suivant les légions. Le graveur a certainement personnellement vu l’empereur, il ne travaille pas à partir d’un imago. Nous sommes très loin de Rome et des portraits stéréotypés et souvent flatteurs.
Un détail de description qui a été négligé dans le Prieur et est partiellement visible sur cet exemplaire est l’existence, sous le croissant de lune, d’une sorte de ligne de terre incurvée qui rejoint les deux pattes de l’aigle en passant sous le croissant. Lorsque l’on aura trouvé à quoi correspond ce symbole, il est possible que ce détail, spécifique à cette série, se comprendra mieux.
Ces frappes énigmatiques, dites émissions de guerre, sont classées par convenance à Antioche, tant par Bellinger que par Prieur, bien que tous deux considèrent que cette attribution est certainement fausse. La meilleure preuve est la disparition sur ces émissions du Delta Eta dans le champ de revers, spécifique à Antioche et que l’on y retrouve inchangé sous Macrin et Diaduménien. On pense donc à des ateliers militaires itinérants, suivant les légions et frappant à la demande. Ces émissions sont particulièrement intéressantes et mal connues, une recherche des liaisons de coins et une typologie des graveurs pourrait améliorer la connaissance des ateliers militaires à cette période.
Les caractéristiques communes de ces émissions de guerre sont un style peu recherché, des symboles nouveaux et difficiles à attribuer à un atelier particulier, souvent des graveurs répertoriés pour des ateliers bien connus où, en revanche, on ne trouve aucune émission de guerre. Souvent, des frappes de graveurs différents mais de symboles identiques ont été regroupées alors qu’une analyse des liaisons de coins montrera peut-être qu’il s’agit en fait de plusieurs séries nettement séparées.
On remarquera, à propos des émissions de guerre en général, qu’aucune n’est connue à l’effigie de Macrin, le contraire étant la règle pour pratiquement toutes les séries identifiées pour des villes. C’est une preuve supplémentaire que ces séries sont exclusivement liées à la guerre parthique, qui s’interrompt dès la prise du pouvoir par Macrin, et non à une ou des municipalités qui n’auraient pas encore été identifiées.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt trois exemplaires sont maintenant répertoriés, tous graveurs confondus, dont en musées Paris (7), Jérusalem, ANS (5), British Museum, Yale (3), Berne (2), Boston (ex Gush Halav Hoard) et Gaziantep (ex Zeugma Hoard).

Historical background


CARACALLA

(05/27/196-04/8/217)

Augustus

After Geta's assassination, Caracalla decreed the "damnatio memoriæ" of his brother. The "Constitution Antoniniana" was promulgated in 212. All the inhabitants of the Empire became Roman citizens. The following year he undertook a campaign in Germania and won numerous victories over the Germans, Iapyges and Goths. He received the title of "Germanicus". The end of the reign was marked in 215 by the Monetary Reform and the creation of the Antoninianus. Caracalla begins a final campaign against the Parthians. He is assassinated after having celebrated his vicennalia.

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