E-auction 152-90476 - bpv_153688 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
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NO BUYER'S FEE.
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Estimate : | 120 € |
Price : | 45 € |
Maximum bid : | 53 € |
End of the sale : | 14 March 2016 15:14:30 |
bidders : | 6 bidders |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Date: 215-217
Mint name / Town : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal : billon
Diameter : 26,00 mm
Orientation dies : 12 h.
Weight : 14,08 g.
Coments on the condition:
Légère usure de circulation régulière, sensible sur les lauriers et surtout sur le ventre de l’aigle, bon centrage
Catalogue references :
Predigree :
Cet exemplaire est le 0228_002, il provient des plateaux d’un marchand syrienen 1984
Obverse
Obverse description : Buste lauré, cuirassé (ptéryge visible) et drapé de Caracalla à gauche, vu de trois-quarts arrière avec une barbe fournie, les deux rubans de la couronne de laurier flottant derrière la tête.
Obverse legend : ANTWNEINOS - SE AUT K. M..
Obverse translation : (Antonin auguste empereur césar Marc Aurèle).
Reverse
Reverse description : Aigle à gauche, ailes écartées, tête et queue à droite, tenant un cuissot d’animal sacrificiel dans ses serres, et une couronne perlée de lauriers dans son bec.
Reverse legend : DHMARC .EX. UPATO. D., .D. .E..
Reverse translation : (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois).
Commentary
La caractéristique spécifique à ce type, Prieur 226, est, outre la présence d’un Delta Eta dans le champ du revers, le buste drapé et cuirassé, tourné à gauche et l’abréviation CE au lieu de CEB dans la légende.
Il semble peu probable que cette variante de légende s’explique autrement que par un manque de place pour le graveur.
On pourrait gloser sur la concordance, dans ce groupe, des bustes militaires et de l’orientation à gauche, mais cette concordance disparaissant dès les émissions de guerre proprement dites, ce serait probablement vain. Ces émissions à bustes militaires sont relativement peu nombreuses, de l’ordre du sixième des frappes du groupe. On remarquera la position curieuse de la légende, mais, là encore, probablement rien de signifiant puisque les positions redeviennent usuelles pour les émissions militaires de 215/217.
La qualité de gravure et de frappe est toujours bonne, voire très bonne, mais l’empereur commence à voir son portrait vieillir et les rides épaisses qui marquent son front, en sont une bonne illustration.
On peut raisonnablement penser que les graveurs ont voulu exprimer la personnalité autant que l’aspect réel - l’empereur n’a que 28 ans - en exagérant ces traits.
La moue dédaigneuse de ces portraits provient certainement de la pointe de la moustache que l’empereur portait tombante.
On peut aussi penser que la vie de débauche dont son père avait essayé de l’extraire, par exemple en organisant une campagne un peu superflue en Bretagne, l’a profondément marqué.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante-quatre exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées British Museum, Berne, ANS, Copenhague et Yale.
Il semble peu probable que cette variante de légende s’explique autrement que par un manque de place pour le graveur.
On pourrait gloser sur la concordance, dans ce groupe, des bustes militaires et de l’orientation à gauche, mais cette concordance disparaissant dès les émissions de guerre proprement dites, ce serait probablement vain. Ces émissions à bustes militaires sont relativement peu nombreuses, de l’ordre du sixième des frappes du groupe. On remarquera la position curieuse de la légende, mais, là encore, probablement rien de signifiant puisque les positions redeviennent usuelles pour les émissions militaires de 215/217.
La qualité de gravure et de frappe est toujours bonne, voire très bonne, mais l’empereur commence à voir son portrait vieillir et les rides épaisses qui marquent son front, en sont une bonne illustration.
On peut raisonnablement penser que les graveurs ont voulu exprimer la personnalité autant que l’aspect réel - l’empereur n’a que 28 ans - en exagérant ces traits.
La moue dédaigneuse de ces portraits provient certainement de la pointe de la moustache que l’empereur portait tombante.
On peut aussi penser que la vie de débauche dont son père avait essayé de l’extraire, par exemple en organisant une campagne un peu superflue en Bretagne, l’a profondément marqué.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante-quatre exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées British Museum, Berne, ANS, Copenhague et Yale.